jeudi 27 septembre 2012

Les familles des prisonniers salafistes ont le droit de savoir où ils se trouvent

Galet Amnesty International:


En effet, 14 prisonniers salafistes jugés pour terrorisme ont été enlevé par les forces de sécurité et placé en détention dans un lieu secret.
Les lois nationales et internationales (auxquelles la Mauritanie a souscrit) imposent à l'Etat d'autoriser les familles à savoir où se trouvent les leurs et à pouvoir leur rendre visite.
Il est fait référence en particulier à "la Convention Internationale pour la Protection de toutes les personnes contre les disparitions forcées, signée par la Mauritanie en septembre 2011."
Les autorités mauritaniennes arguent de motifs de sécurité intérieur pour refuser de divulguer l'endroit où se trouve ces détenus considérés comme dangereux.
Le droit international relatif aux droits humains prévoit que « l’arrestation, la détention, l’enlèvement ou toute autre forme de privation de liberté par des agents de l’État, suivi du déni de la reconnaissance de la privation de liberté ou de la dissimulation du sort réservé à la personne disparue ou du lieu où elle se trouve, la soustrayant à la protection de la loi », constitue une disparition forcée contraire au droit international.

D'autres organisations, en plus d'Amnesty ont signé ce communiqué, il s'agit de:
Association des Femmes Chef de Famille (AFCF)
Association Mauritanienne des Droits de l’Homme (AMDH)
Comité de solidarité avec les victimes des violations des droits de l’homme en Mauritanie
Forum des Organisations Nationales des Droits Humains (FONADH) SOS-Esclaves.

Echgal Ahana?

Kham!

Echgeltu entume?

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire